





Eléonore Parc






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Paréidolie viticole
série : Dormance Ensevelie


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Ceps ensevelis, assoupis dans la neige
En manteau de fourrure de mousses revêtus
Dans leur pluralité, repos bien mérité
Faibles et forts rassemblés, prêts à recommencer.
Les fragiles poétiques...


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réf : BC-11


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Les puissants solitaires...


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Analyse de la série "Dormance Ensevelie"
Présentation
Avec la série Dormance Ensevelie, Eléonore Parc, photographe d’art en Bourgogne, capte la vigne en hiver, figée sous la neige, mais toujours habitée de formes et de présences. Chaque cep, marqué par le temps et recouvert de mousse dorée, devient un être fragile ou puissant, oscillant entre vulnérabilité et résistance. Cette série explore la paréidolie comme un langage poétique, révélant des silhouettes animales, humaines ou imaginaires dans la matière boisée et végétale.
Analyse thématique
Dormance Ensevelie se structure en deux chapitres visuels :
Les fragiles poétiques : ces ceps paraissent vulnérables, étirés, parfois au bord de la rupture. Leurs lignes fines, leurs corps inclinés ou cabossés évoquent la fragilité du vivant, mais aussi une grâce subtile. Dans la neige, ils semblent hésiter entre disparition et renaissance, comme des êtres transitoires en quête d’équilibre.
Les puissants solitaires : ici, les ceps se dressent avec force et densité. Leurs torsions deviennent gestes affirmés, leurs troncs noueux incarnent la résilience et la mémoire. Ces figures, sculptées par le temps, semblent porter un ancrage profond et une vitalité toujours prête à resurgir.
Cette dualité crée une tension esthétique : la vigne, à la fois vulnérable et indestructible, devient miroir de notre propre condition humaine. L’artiste met en évidence la beauté du passage des saisons, où la dormance n’est pas une fin mais une préparation au renouveau.
Conclusion sur le travail de l'artiste
À travers Dormance Ensevelie, Éléonore Parc approfondit son art de la paréidolie viticole en proposant une méditation sur le temps, la métamorphose et la persistance de la vie. Sa photographie capte l’instant où la vigne paraît figée mais continue de respirer, où le bois et la mousse racontent une histoire ancienne et toujours vivante. Cette série se distingue par son intensité symbolique : les images deviennent des portraits du végétal, oscillant entre fragilité et puissance, entre poésie intime et force intemporelle.